Le comité de Bâle proposait d’appliquer le système anglo-saxon au système de crédit immobilier français. Une suggestion qui a été écartée lors du sommet des régulateurs bancaires.
La menace d’une nouvelle réforme planait sur le système de crédit immobilier français. Le comité de Bâle souhaitait apporter de nouvelles modifications et imposer de nouvelles règles. L’intérêt étant de rapprocher le système français de celui de nos voisins outre manche. Pour cela, le projet de réforme suggérait la suppression du financement à taux fixes et du cautionnement. Encore, la réforme proposait la généralisation d’un taux d’intérêt variable, la saisie du bien en cas de difficultés de paiement, mais aussi un plafonnement du montant maximal pouvant être emprunté.
Le système de crédit immobilier français conservé
Le comité de Bâle voulait donc fermement durcir l’accès au crédit pour les ménages. Une menace écartée lors du sommet des régulateurs bancaires qui s’est déroulé à Santiago au Chili. Les députés et les sénateurs ont donc voté contre l’introduction du système anglo-saxon et ont mis de côté la crainte de voir apparaître en France le “foreclosure-gate”, en référence au scandale des saisies immobilières apparu aux États-unis durant la crise des subprimes.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a pour sa part déclaré :
Le crédit immobilier français est conforté, et non menacé.
Les emprunteurs peuvent alors se rassurer, ils continueront de bénéficier de conditions de prêt encore très flexibles.