Le quartier Lafourguette à Toulouse est situé à l’entrée sud-ouest de l’agglomération, non loin du périphérique, sur la rive gauche de la Garonne. Il compte environ 5 000 habitants et est constitué d’un ancien noyau villageois présent depuis le 19e siècle. De nombreux projets d’aménagement sont en cours dans le quartier, ils pourront certainement renforcer l’offre de logements neufs à Toulouse.
Pourquoi investir ou acheter dans le quartier Lafourguette à Toulouse ?
Le quartier Lafourguette à Toulouse fait partie de ces havres de paix tant recherchés dans les grandes métropoles. Il est constitué d’un cœur historique villageois qui s’organise autour du parvis de l’église et de la place de la mairie. Le quartier dispose de nombreux atouts pour séduire les investisseurs et ceux qui sont à la recherche d’une résidence principale.
Un développement continu
Le quartier Lafourguette à Toulouse s’est fortement développé ces dernières années. Vers le sud, des villas, des logements pavillonnaires et des résidences ont pris place le long de la route de Seysses. Vers l’est, des zones d’activités économiques ont été construites, elles sont desservies par l’A64 et la route d’Espagne. Le quartier dispose d’un réseau dense de maisons toulousaines, en galets et en briques, et de zones pavillonnaires avec jardins privatifs.
Croisement de la route d’Espagne et de l’avenue Hubert Curien à Toulouse © Kuremu Sakura – Wikimedia Commons
Une économie dynamique
L’économie du quartier Lafourguette à Toulouse est dans une dynamique très intéressante. Dans les années 2000, l’Oncopole est créé, ce qui a ouvert une nouvelle voie de développement économique, autour d’un enjeu de taille en matière de santé publique. Les acteurs privés et publics ont fusionné leurs compétences pour créer un campus dédié à l’innovation, à la recherche fondamentale et au traitement médical.
De nombreux espaces verts
Le succès du quartier Lafourguette à Toulouse est aussi dû au nombre important d’espaces verts que l’on peut y retrouver, pour ne citer que la zone boisée de Monlong et le parc de Gironis. Ce dernier est actuellement en pleine réhabilitation, après des actes d’incivilités à répétition. Il est considéré comme le poumon vert du quartier. C‘est un écrin de verdure composé de quelques arbres, de jeux pour enfants, d'un petit point d’eau et du lac de Gironis.
Une qualité de vie remarquable
L’urbanisation du quartier est raisonnée. Pour favoriser un développement harmonieux du territoire et préserver la qualité de vie, l’Association des Habitants de Lafourguette intervient continuellement. Cette démarche a été validée en 2019 par le Plan Local d’Urbanisme. Celui-ci interdit la construction d’immeubles de grande hauteur dans cette partie de la ville. Le projet Cœur du quartier à Lafourguette prévoit la création de commerces de proximité.
Des installations sportives à foison
Le quartier regroupe plusieurs installations sportives pour que les habitants puissent en profiter, sans devoir aller dans le centre-ville. Parmi les plus importants, on citera : le gymnase de Gironis, Toulouse Athlétic Club, le terrain de football Honneur, le circuit Daniel Pescheur, un terrain de rugby ou encore le boulodrome « chemin du Chapitre ».
Plusieurs équipements majeurs pour les familles
Les habitants du quartier Lafourguette à Toulouse dispose d’une mairie de quartier, de deux bureaux de poste et d’un commissariat de police nationale. Les familles apprécieront la présence d’un centre de loisirs installé sur la place des Glières, de l’école maternelle Buffon sur la rue de Gironis et de l’école élémentaire Buffon, dans l’impasse des Glières. On y retrouve aussi la crèche « Les Bambins de Lafourguette » et la crèche « Bulle d’ange » .
Une offre médicale riche
En ce qui concerne les infrastructures médicales, Lafourguette accueille : le centre médico-psychologique Villa Albert, le centre hospitalier Gérard Marchant (établissement public spécialisé en santé mentale et en psychiatrie), l’hôpital de jour pour adolescent, des cabinets médicaux et infirmiers, la clinique Médipôle Garonne, l’hôpital de jour Lalanne et l’institut universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT Oncopôle).
Vue panoramique sur la ville de Toulouse avec un arc-en-ciel © Yuryev Pavel – Shutterstock
Une offre de transport variée
Il est très facile de se déplacer dans le quartier Lafourguette à Toulouse. L’offre de transport y est en constante évolution pour limiter l’engorgement du sud-ouest de l’agglomération et pour faciliter la mobilité de tout le monde. Le quartier est desservi par les lignes de bus 4 et 5. Les habitants peuvent emprunter le téléphérique urbain Téléo pour relier rapidement l’Oncopole à l’université Paul Sabatier. Deux stations VélôToulouse y sont aussi accessibles en libre-service.
Les programmes d’actions souhaités dans le quartier Lafourguette
Le quartier Lafourguette est le théâtre de plusieurs projets structurants qui ont pour objectif de valoriser son image de quartier villageois et d’impulser une dynamique positive. L’Association des Habitants de Lafourguette, fondée en 1971, s’implique auprès des habitants pour faire avancer les dossiers des programmes suivants : Cœur de quartier, Secteur Milan, Parc de Gironis et Incinérateur de la SETMI. L’association travaille dans le cadre d’une collaboration avec le maire de quartier et les équipes de la DAT-Secteur Ouest.
L’association a annoncé qu’elle serait particulièrement attentive à la préservation du cadre de vie du quartier lors de l’élaboration du prochain PLUi-H.
Cœur de quartier
L’opération Cœur de quartier a été lancée en 2017, et depuis, la situation est presque au point mort, déplore l’association. Il y a eu, bien évidemment, quelques avancées, mais les attentes des habitants sont loin d’être satisfaites. Parmi leurs attentes, on notera : la création d’une Maison de Santé, la rénovation du bâtiment historique de l’ancienne école, le développement d'une offre commerciale de proximité de qualité et l’engagement d‘un travail avec un cabinet d’urbanisme dans les meilleurs délais.
Secteur Milan/Ramier
Le secteur Milan est enclavé entre le périphérique et La Reynerie. Ce territoire a été longtemps délaissé par les pouvoirs publics malgré des sollicitations à répétition des habitants. Grâce aux décisions du Conseil Métropolitain et à l’implication des élus de quartier, la situation a pu évoluer positivement. Même si l’on est encore au stade de « projet », les résidents sont impatients de voir enfin les améliorations prévues.
Parmi les attentes des habitants sur ce projet, on citera la mise en œuvre des aménagements et services publics nécessaires pour l’amélioration du cadre de vie (contrôles de police, stationnements, caméra…), l’engagement d’un programme de renouvellement urbain ambitieux et la réalisation des aménagements nécessaires sur l’avenue de la Reynerie.
Parc de Gironis
Comme nous l’avons survolé un peu plus tôt, le parc de Gironis fait l'objet de travaux d'aménagement. L’opération de rénovation est aujourd’hui en bonne voie, avec le concours des services espaces verts. En 2021, des arbres ont été plantés et une nouvelle zone de barbecues a été aménagée. Les premiers grands aménagements sont en cours.
Le bureau de l’association a émis des réserves concernant la clôture totale du parc. Selon lui, les aménagements opérés devraient suffire à éviter les rodéos de motos et de quads. Les habitants souhaiteraient aussi des passages réguliers de la brigade contre les incivilités pour rappeler les bons usages d’un parc public. Enfin, l’installation d’un mur antibruit le long de l’A64 est attendue impatiemment par les résidents.
Le parc de Gironis va subir de nouveaux aménagements © Chris J Mitchell - Pexels
L’incinérateur de la SETMI
La présence de l’incinérateur de la SETMI avait fait beaucoup parler au sein de l’association. L’évolution de l’Unité de Valorisation Énergétique de Toulouse-Mirail est en cours. Les habitants se sont opposés à la rénovation de l’usine. Cette dernière ne devrait pas être un « aspirateur à déchets » des autres collectivités selon eux. Par ailleurs, le réseau de chaleur devrait s’appuyer sur des solutions alternatives, plus respectueuses de l’environnement, afin de limiter sa dépendance à l’incinérateur.