Être téléporté de l'Oncopole au CHU et à l'Université en 10 minutes, vous en rêvez ? Telle est l’ambition du téléphérique urbain, le projet de transport toulousain de demain ! Lancé par l'ancien maire de Toulouse Pierre Cohen, ce projet que l'on croyait enterré a finalement été relancé lors d’une réunion de concertation publique le 3 décembre dernier.
La phase de concertation publique
La première réunion publique sur le sujet du téléphérique urbain entre L'Oncopole et la faculté Paul-Sabatier s’est tenue jeudi 3 décembre 2015, ouvrant ainsi la phase de concertation publique, destinée à recevoir tous les avis des Toulousains et leurs besoins en matière de déplacements.
Les questions soulevées concernaient le coût, le financement, la solution technique retenue et les étapes d’un tel projet, auxquelles Jean-Michel Lattes (président du SMTC), Francis Grass (président de la Smat) et Cyril Ladier, chef de projet aérotram) se sont employées à répondre. Le coût d’un tel projet est estimé entre 44 et 63 M€ selon la solution technique retenue (monocâble ou tri câble), et les différentes étapes du projet ont été mentionnées : le téléphérique pourrait désormais être réalisé en deux, voire trois temps. D'abord, le maillon central (et initial) entre Oncopole, CHU de Rangueil et Université Paul-Sabatier, avec connexion à la ligne B du métro (à UPS), puis un maillon Ouest reliant Basso Cambo (et la ligne A du métro) et une tranche Est vers Montaudran (et la future 3e ligne).
A l’issue de cette phase de concertation, le constructeur choisi sur appel d'offres devra concevoir, réaliser et assurer la maintenance.
Pour rappel
Comme dans toutes les métropoles, il est difficile de se déplacer à Toulouse. Et plus qu’ailleurs en France, la population de l’agglomération augmente vite ! C’est dans ce contexte que l’Aérotram, nouvelle solution de mobilité, a été envisagé pour éviter les bouchons du périphérique. Une insertion connectée avec le réseau Tisséo avec des correspondances avec le Métro, Linéo et le réseau bus… Désenclaver le secteur du sud de Toulouse et surmonter le franchissement de la Garonne et les coteaux de Pech-David, voilà la promesse à tenir ! Ce service pourrait s’étendre jusqu’aux quartiers de Montaudran et de Basso Cambo…
Ce qu’il faut retenir du projet
- Nom du projet : Téléphérique urbain (initialement nommé Aérotram)
- Objectif : améliorer la desserte des zones d'emploi et faciliter les déplacements transversaux en reliant l'Oncopole, le CHU Rangueil, l’Université Paul Sabatier, la Garonne et les coteaux de Pech David.
- Intérêt : proposer une nouvelle solution de mobilité pour libérer le périphérique toulousain.
- Niveau de performance : Passer de la rive gauche à la rive droite en 10 minutes (alors qu’il faudrait plus d’une ½ heure en voiture et 45 minutes en transport en commun).
- Date de mise en service envisagée : 2020